J4 – Étape 4 – Asco -> Tighjettu
Dimanche 7 juillet 2019
Étape 4 : | Asco -> Tighjettu | |
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KMS : | 8 | |
Dénivelé : | +1220m | -1000m |
Météo : | ![]() | |
Difficulté : | 4/4 | marche dans les éboulis |
Les cartes de l’étape (avec quelques détails supplémentaires grâce à Geoportail) :
Après un copieux petit déjeuner, nous partons du refuge d’Ascu stagnu à 6h45 au pied des pistes.
Depuis le parking de la station à 1422m d’altitude, nous traversons une forêt de pins laricio dans les pierriers pour arriver dans le cirque du Tribulacciu, en rive gauche du ruisseau du Tighjettu que l’on traverse par une passerelle.
Nous progressons dans des paysages somptueux.
La montée dans les éboulis est longue et douloureuse. Certains endroits sont équipés de câbles pour la sécurité des randonneurs. Ils ne seront pas de trop avec nous, nos jambes commencent à se faire lourdes.
Nous essayons de nous protéger du vent en longeant la paroi.
Nous avons une belle vue sur le lac d’Argentu et nous arrivons à bout de force à la pointe des éboulis à 2607m.
Il y a un vent à décorner les bœufs mais la vue est magnifique.
On passe Bocca Crucetta à 2456m d’Altitude, lieu de notre pause déjeuner à l’abri des rochers. C’est ici que nous avons la possibilité d’aller au Monte Cinto, le plus haut sommet de Corse qui culmine à 2706m, mais cela nous couterait 2H30 aller/retour. Nous nous posons la question quelques secondes et voyons le groupe avec les randonneurs rencontrés plus tôt, à la fin du Jour1, y aller.
Laisse moi te parler un peu de ce groupe: Après l’orage du jour 1, les rencontres se font l’après-midi sous la grande tente dressée : l’anglaise et l’australienne, l’anglais qui randonne avec un chapeau et ses fameuses baskets plates (Adidas Gazelle), nous en reparlerons plus tard et un grand roux aux cheveux longs qui s’est joint à leur groupe. Ils sont désormais quatre et forment un vrai groupe. Ils nous accompagneront tout au long de l’aventure.
Nous les laissons faire et économisons nos forces. Nous verrons de près le Monte Cinto un autre jour.
S’en suivent quatre heures de descente technique dans les éboulis, dans lesquels Cédric est bien plus à l’aise que moi. Je ménage mes genoux et ne regrette pas le choix guidé par Cédric de mes chaussures lourdes, rigides et solides. Elles m’évitent les entorses et maintiennent mes genoux. Les bâtons eux aussi prennent cher.
Nous dépassons le refuge du Tighjettu afin de continuer avec Mag et Sarah jusqu’à la bergerie d’u Vallone bien plus calme et plus accueillante. Les sœurs se sont préparées un an pour faire le GR20. Elles ont fait le GR70 en entrainement et nous distilleront de précieux conseils.
On s’offre une baignade dans les vasques, une bonne douche chaude et une tente pour la nuit.
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Demain direction Ciuttolu di Mori